Sans étiquette ? Le made in Macron se porte en mode passe muraille à Petit-Quevilly.

24 janvier 2020

La réforme des retraites, et la violence avec laquelle le pouvoir veut l'imposer, illustre l'état de guerre sociale dans lequel E. Macron a plongé le pays depuis son élection. Lois antisociales, dialogue social inexistant, répression policière...tout y passe pour imposer des régressions. Mais depuis 18 mois, Macron a trouvé à qui parler.

Il y a eu la mise à mort progressive de plus de 300.000 contrats d'insertion par l'emploi, les restrictions budgétaires tout azimut sur les dépenses sociales mais aussi sur les collectivités territoriales qui font notre quotidien, la baisse des aides au logement (APL), hausse de la CSG sur les pensions des retraités et sur les allocations de personnes en situation de handicap, hausse des frais d'inscription à l'université, un code du travail simplifié par ordonnance pour amoindrir les recours des salariés, faciliter les licenciements et casser les outils collectifs (CHSCT..) qui protégeaient les salariés, la généralisation de la précarité par l'uberisation de l'économie, la suppression des services publics de proximité. Et encore, l'assurance chômage pour retirer des droits à 1,2 millions d'indemnisés actuels sur les 2,6 millions actuels. Et maintenant les retraites avec la réforme qui rend bien incertaine une qualité de vie après le travail.

Le grand patronat, lui, jubile et se tait. Ces sponsors bénéficient du retour sur investissement dans leur soutien à l'ex-socialiste, conseiller de Hollande, ministre de l'économie et des finances de M Valls (le CICE, c'était déjà lui), devenu président. Et les 1er de cordée ont bénéficié de la mise en place de la Flat Taxe, de la fin de l'ISF, du régime d'impatriation très favorable des riches de retour de l'étranger. La liste est longue des cadeaux. Sans compter l'affaiblissement de l'Etat face à l'évasion et la fraude fiscales, les déréglementations en tout genre dont Lubrizol est un triste.exemple sur le respect des règles de sécurité.

Les élections municipales et métropolitaines de mars se passent dans un contexte ou la clarté des projets et programmes ne peuvent pas faire l'impasse sur ce monde en cours de formatage néo-libérale, ou la loi de la jungle prévaut. Ni glissement fasciste avec Madame Kiçérien et son représentant local vert-de-gris, ni modèle à la Thatcher avec Monsieur Kiçétout et son marcheur local de la 1ère heure !

Pour tous les progressistes aux sensibiltés diverses, les militants associatifs et syndicaux, les femmes et hommes de bonne volonté, toutes celles et ceux qui oeuvrent pour le vivre ensemble et la bienveillance dans la cité, qui pensent que l'éducation et la culture sont la voie de l'émancipation, qui portent les valeurs de Liberté, de Fraternité d'Egalité et de laïcité, il s'agit de reconstruire une perspective politique autour de l'exigence sociale et de l'urgence environnementale. En cela les forces de gauche et écologistes se rassemblent à Petit-Quevilly pour un projet commun de territoire, ici à Petit-Quevilly, autour de Charlotte Goujon.

Nous vous redonnons notre tribune du journal municipal de février 2020

Mars 2020 : une équipe municipale renouvelée aura en charge de bâtir du Bien Commun. Dans un même geste démocratique, vous élirez nos représentants à la métropole. Écoles, eaux, déchets, transports collectifs, voiries, cadre de vie, espaces de respiration, équipements sportifs, culturels, loisirs, sécurité, services à la personne, logements, accueil des entreprises, soutien aux associations, citoyenneté… tout est choix politique.

Dans ce cadre, les candidats du parti présidentiel ne peuvent pas avancer masqués en ne se revendiquant d’aucune étiquette. Quelle cohérence avec des décisions prises à Paris ? Comment assurer un parcours résidentiel digne et respectueux pour chacun et, en même temps, baisser les APL en soustrayant 1,4 Mds d’€ ? Vivre Ensemble et liquider un droit à une retraite solidaire pour nos enfants en l’orientant vers la bourse? Exigence de sécurité de nos concitoyens et omerta sur les défaillances de l’Etat en la matière? Parcours de santé sans exclusive et saignée budgétaire d’un hôpital public exsangue?

Combatifs et sérieux, ouverts au dialogue et responsables, visionnaires et pragmatiques, clairs et transparents, solidaires et au service de chacun-une d’entre vous, nous voulons le rassemblement, à gauche, au-delà de nos différences, dans l’intérêt général.

Photos d'André Delestre:

La clinique du Belvédère, depuis la tarification à l'acte, en grand stress financier nous rappelle les difficultés quotidiennes du parcours santé. La Bourse ou la Vie?
L'Etat doit protéger ses citoyens avec la Police Nationale. Ne rien dire sur les menaces qui pèsent sur le bureau de police de Petit-Quevilly et proposer le report de la charge sur la commune, c'est surfer sur la démagogie sécuritaire comme à Nice ou à Béziers. Au détriment de quelles responsablités communales?
Les inégalités n'ont jamais été aussi fortes. Pour la 1ère fois de l'histoire, le CAC40 a franchi la barre des 6.000 points
Tiphaine Berthelot est la tête de file des communistes de Petit-Quevilly.
Notre maison commune, réfléchissons bien avant d'y confier les clés, lors de l'élection municipale! Et bien sur, VOTER le 15 mars.