Coronavirus, hôpitaux ruinés, air pollué... la ministre de la santé préfère la ville lumière.

Le cynisme du président des très riches va jusque là. Après l'extrême violence sociale, après le déni de démocratie, après la répression débridée tout azimut, dans une course à l'échalotte mortelle avec le F. haiNe, le pouvoir aux abois lance ses troupes à l'assaut du dernier bouclier, que représente les mairies, qui protège le Bien Commun.

Dans le prolongement des révoltes et exigences, les électeurs savent ce qu'ils doivent faire le 15 mars: démasquer et sanctionner partout les candidats macronistes.

En votant pour une alternative des gauches, citoyennes et écologistes rassemblés, la liste conduite par Charlotte Goujon. Nous vous redonnons la tribune du groupe des élus communistes parue dans le journal municipal de mars 2020, en cours de distribution.

La possession du meilleur état de santé qu'il est capable d'atteindre constitue l'un des droits fondamentaux de tout être humain. Le droit à la santé comprend l'accès, à toutes et à tous, en temps utile, à des soins de santé acceptables, d'une qualité satisfaisante et d'un coût abordable.

Rappelons ces principes de l’OMS alors qu’il devient toujours plus difficile de trouver un médecin référent à Petit-Quevilly. Des médicaments ne sont plus remboursés. Les délais pour consulter un spécialiste s’allongent. Le CHU St Julien se débat dans une logique austéritaire qui affaiblit ses missions de proximité. La clinique du Belvédère s’apprête à licencier. Chaque jour, nos habitants nous interpellent sur les difficultés rencontrées dans leur parcours de santé. Mais aussi les soignants, médecins, spécialistes, personnels hospitaliers, infirmiers, aidants…sur l’exercice de leurs métiers. Les indicateurs quevillais restent préoccupant, en particulier les décès prématurés par cancers.

Les communistes relayent et agissent en soutenant la maison médicale auprès de l’ARS (NDLR: l'ARS a réduit ces subventions et diminue les heures d'ouvertures). En contestant les politiques d’un gouvernement qui choisit logique comptable, marchandisation, lobby pharmaceutique plutôt que d’agir pour l’égalité d’accès aux soins pour chacun-une et une vraie politique de prévention.