Le SUFFREN, sous-marin nucléaire d'attaque a pris l'eau, à Cherbourg, ce lundi 27 avril
C'est le premier sous-marin français inauguré depuis 10 ans
Les Barracuda visent à remplacer les six sous-marins de classe Rubis entrés en service à partir du début des années 1980.
Emmanuel Macron était à Cherbourg ce 12 juillet 2019 pour "lancer" ou inaugurer le Suffren, premier d'une série de six nouveaux sous-marins nucléaires d'attaque (SNA), plus discrets et plus lourdement armés, célébrant un outil de "l'indépendance de la France".
Premier sous-marin français lancé depuis plus de 10 ans, le Suffren est la tête de série des sous-marins de classe Barracuda, dont 12 exemplaires à propulsion conventionnelle diesel-électrique ont été vendus à l'Australie.
Le moment est salué, car cette phase est technologiquement délicate. En outre, la France n’avait pas réalisé de tels navires depuis onze ans – le dernier étant le sous-marin lanceur d’engins Le Terrible. Le programme des six nouveaux navires d’attaque de la classe Barracuda, destinés à remplacer les Rubis nés entre 1983 et 1993, a subi trois années de retard en raison de problèmes industriels initiaux sur le Suffren, dus à des pertes de compétences. L’investissement total prévu se monte à plus de 9 milliards d’euros. Si le programme se déroule comme prévu, le dernier de la série doit être livré en 2029. La ministre des armées, Florence Parly, a jugé cette étape « indispensable à l’indépendance de la France », en ce qu’elle participe au renouvellement de ses forces de dissuasion nucléaire. La réussite du programme Barracuda est considérée comme une condition de sa crédibilité militaire. Sur elle repose aussi l’avenir de sa filière industrielle de défense, le constructeur Naval Group étant engagé dans plusieurs marchés à l’exportation pour des sous-marins à propulsion non nucléaire.
Un sous-marin ultra-moderne
Premier né de la classe Barracuda, Le Suffren empreinte toutes les caractéristiques de ce grand carnassier marin : un chasseur qui agit dans la plus grande discrétion. Ce sous-marin, c'est un petit bijou de technologie : 700.000 pièces, soit l'équivalent de sept avions de ligne. Il faut s'imaginer un tube noir d'environ 100 mètres de long, deux fois plus lourd que les anciens modèles de sous-marins nucléaire d'attaque : 5.300 tonnes en plongée, contre 2.670 pour la classe Rubis. Plus lourd, mais aussi plus maniable avec des ailerons géants en forme de X, inédits sur les sous-marins français. Et plus rapide également : 50 km/h de vitesse de pointe. Il peut atteindre plus de 350 mètres en immersion.
A Petit-Quevilly, comme partout en France, la municipalité a ouvert, avec des bénévoles un atelier de confection de masque, à Astrolabe. Les élèves du lycée Elisa Lemonnier sont mobilisé pour confectionner des blouses pour les soignats du CHU de Rouen. Le Secours Populaire croule sur les demandes d'aides alimentaires. Le personnel municipal travaille à la réouverture des 15 écoles dans des conditions optimum de sécurité pour nos enfants et les enseignants. Le CCAS, les aides à domicile agissent avec bienveillance à l'accompagnement des personnes agées de la ville. Beaucoup de gestes de solidarité se construisent dans nos quartiers. L'on constate aussi qu'il y a des "touiteux", des "diseux". Mais "faiseux", ce ne sont pas forcément les mêmes.
Un autre monde est possible!
Citoyens du monde entier, unissez vous!