C'est une première à Petit-Quevilly: Charlotte Goujon devient Madame la Maire.

Frédéric Sanchez passe le relais comme maire, après 3 mandats commencés en 2001. Il a décidé de se recentrer à plein temps sur sa fonction de président de la métropole, dans l'attente d'un rebond de sa carrière professionnelle dans la diplomatie. Il est également conseiller de la région Normandie. 

Précédemment, François Zimeray,  atterri à Petit-Quevilly pour y devenir maire (1989-2001) et président de la Communauté de l'Agglomération de Rouen (2001-2008), était parti comme ambassadeur des droits de l'Homme sous Sarkozy, puis ambassadeur au Danemark, avant de reprendre son métier d'avocat d'affaires. Il défend, aujourd'hui, les intérêts de Carlos Ghon, l'ex patron de Renault-Nissan, incarcéré au Japon. 

Près de 40 ans de pratiques politiques pilotées par Laurent Fabius, actuel président du Conseil Constitutionnel, arrivé de Paris en 1976 à Grand-Quevilly! 

Notre agglomération a été une terre expérimentale vers le glissement néo libéral, incarné aujourd'hui par Emmanuel Macron. Et dont des barons locaux prétendent leur part d'un gâteau recomposé. Edgar Faure, interrogé sur sa versatilité en politique, disait que c'est le vent qui tourne, pas la girouette. Les communistes restent fidèles à changer la vie, face à l'urgence environnementale et l'exigence sociale. Maintenir le cap, même en vent contraire.

Voici la tribune du groupe communiste et républicains dans le journal municipal de juillet, qui fera un bilan de ces 3 mandatures auquels nous avons participé. 

L’élection, par le conseil municipal du 2 juillet, d’un nouveau maire tourne une page de  l’histoire de notre commune, inscrit dans ce paysage politique national  qui ne ressemble plus à celui de 2014. 

La mal-vie, le sentiment d’abandon consécutif au recul des services publics, l’avenir incertain, la défiance à l’égard des gouvernants ont produit un cocktail contestataire inédit envers les «politiques» et les «élites».

L’absence de débouché politique et de transformations positives dans la vie quotidienne génère frustrations, précède potentiellement de graves dangers pour la démocratie, pour notre République, pour notre peuple.

Les élus communistes, constructifs et en responsabilité, œuvrent au quotidien, dans la majorité municipale, à contrarier ce scénario par notre présence forte au plus près des quevillais-es et à rénover notre cadre de vie, nos bâtiments publics, pour une ville respirable.

Très majoritairement, nos habitants sont attachés à la commune pour sa proximité, sa capacité à traiter les problèmes du quotidien, assurer un avenir à chacune, chacun.

Nos compatriotes veulent reprendre leur vie en main. Dans la période qui s’ouvre à Petit-Quevilly, nous participerons à tout rassemblement qui œuvrera dans ce sens, pour le Bien Commun.