Aux interrogations des salariés et retraités....

... de Pétroplus et ex-Shell, des syndicalistes, une banderolle est déployée, dans un endroit central mais peu visible, pour que "vive la raffinerie de Petit-Couronne". Nous aurions préféré le fronton de la maison commune, plus symbolique. Tel était la demande de l'intersyndicale du 9 janvier. Tel était le voeu des élus communistes de Petit-Quevilly.

Rappelons que l'abandon de l'usine par les financiers suisses impacteraient Lubrizol, Butagaz.., l'activité du port de Rouen, les entreprises de transport et de logistique, les multiples sous-traitants de l'entretien au gardiennage, les entreprises d'ingénieries et de conception en amont, les services publiques, le commerçe... soit environ 4.000 emplois. La vallée de la Seine vit grâce à la chimie et la pétrochimie. C'est un élément structurant de sa richesse. De plus, les besoins en produits raffinés sont localisés ici.

Pourquoi dé-localiser au Quatar ou ailleurs? Bas coût du travail, pas de contraintes environnementales, stabilité politique des dictatures soutenue par nos démocraties, coût du transport marginalisé par les déréglementations, paradi fiscaux, dollars au service de l'impérialisme américain, exigence de profits maximum à court terme... en voici quelqu'unes des raisons.

Les travailleurs mènent  un juste combat pour la dignité et la prospérité, pour eux mêmes mais aussi pour l'ensemble de la population de notre territoire de vie.

Pétroplus a décidé de vendre son usine de Couronne! Les responsables politiques et économiques doivent trouver une solution industrielle qui préserve l'outil de travail et les emplois.

Non à la fatalité et au renoncement! Oui au maintien de l'industrie, sa modernisation par la recherche et l'innovation, la relocalisation des productions vers les lieux de consommations. Avec le Front de Gauche, redonnons de la couleur à la gauche!