La culture est en danger!

En passe de devenir un paradis fiscal pour les plus riches et un enfer social pour les pauvres, la France du poète - chanteur, sous la conduite de Nicolas le petit, est en train de perdre son « exception culturelle » qui faisait consensus depuis la Libération. En effet, l’idéologie mercantile et populiste du clan au pouvoir tente d’imposer le règne sans partage des industries culturelles sur la société, sur nos imaginaires. Les objectifs assignés réduisent l’action culturelle à une vaste opération de consommation lucrative.

 Marché et pensée unique en matière d’art et de culture sont les deux mamelons du monarque. L’intervention publique, la démocratisation culturelle et l’éducation populaire sont rangées au rayon des accessoires. Déjà victime de la RGPP, entendait la Révision (régression) générale des politiques publiques, la « réforme » des collectivités territoriales risque d’être fatale aux symboles de la pensée en leur ôtant la clause de compétence générale.

Depuis 3 ans, nous ne comptons plus les décisions qui conduisent peu à peu à la désagrégation des missions des acteurs culturels et à leur précarisation.

Pour les élus communistes, les arts, la culture, la pensée sont un bien commun de l’Humanité, au fondement des civilisations. En créant du symbolique et de l’imaginaire, ils nous aident à mieux comprendre le monde, condition nécessaire à notre émancipation et pour chaque être, à mieux rêver, construire demain.

Ce « désir » de culture comme le « droit » à la culture est un combat de tout un chacun qui rejoint l’exigence du mouvement social dans les entreprises, dans les écoles et dans les quartiers à être respecté, vivre dans la dignité et la liberté.

Les élus communistes relaient l’alerte et agissent. Dans le cadre de la journée nationale d’actions, nous avons participé à la réunion qui s’est tenue le 6 mai dernier au Théâtre Maxime Gorki, mal nommé La Foudre, à l’initiative des acteurs culturels de la Scène Nationale.