Chômage: le ministre du travail a perdu une occasion de se taire.La barre des 3,5 millions est franchie!

Le ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue Social se nomme François Rebsanem. Maire socialiste de Dijon, il a été membre et administrateur de DEXIA de 2003 jusqu'en novembre 2008, la banque préteuse des collectivités territoriales. Émargeant à 20.000 euros par an (!), il a exercé des responsabilités de dirigeant. Il a déserté le bateau en plein dans la tourmente financière. Dans cette période, DEXIA a émis des prêts toxiques à un taux d'usure qui plombent aujourd'hui une multitude de collectivités, les forcent à sabrer dans les services, à augmenter impôts et recettes des prestations. Dijon possède 45% d'emprunts toxiques (!) Rendra-t-il un jour des comptes? Aujourd'hui, les salariés du Transformateur à Petit-Quevilly, ceux de Vallourec, UPM, Mory, les Halles à Vêtements... savent pour qui roule ce ministre comme ses complices Macron et Valls. Hollande a terminé sa mue libérale. Ils roulent pour les banques et la finance. Alors rassemblons nous et luttons, construisons une alternative politique afin que la gauche, la vraie, arrive au pouvoir. L'Humain d'abord!  

Lundi 27 avril2015, Olivier Dartigolles, porte parole du PCF a déclaré: "Pour François Rebsamen, le gouvernement est "sur la bonne voie" dans sa lutte contre le chômage. Alors que le nombre de chômeurs en catégorie A vient de franchir au mois de mars la barre des 3.500.000, le ministre du travail, qui ne devait plus commenter les chiffres mensuels, a perdu une occasion de se taire. 

La seule parole qui aujourd'hui répondrait à cette saignée tient en un mot : Stop!

• Stop à une politique désastreuse, en échec permanent, pour laquelle François Hollande n'a reçu en 2012 aucun mandat.
• Stop au pacte dit de responsabilité et au CICE.
• Stop au milliard d'euros versés au patronat sans la moindre contrepartie.
• Stop à ce gigantesque détournement d'argent public alors que le pays souffre. 

François Hollande et le gouvernement s'acharnent et s'entêtent quand, mois après mois, la chronique de la hausse du chômage n'est pas qu'une simple "progression moins forte" - élément de langage qui remplace "l'inversion de la courbe" - mais des vies et des familles supplémentaires qui basculent dans l'exclusion et la crainte en l'avenir."