Un Centre Médico Social à Petit-Quevilly bientôt fermé ?
Le CMS de la rue Einstein fait partie de la longue liste des centres que le Conseil Général s'apprête à fermer.
Sur Petit-Quevilly, ville de 23.000 habitants, le maillage des quartiers ou 5 lieux d'accueil permettaient d'accueillir les familles, a été détricoté avec la présidence de Charles Revet (droite). Les conseillers généraux socialistes et communistes ont combattu la centralisation de ce service public au coeur de la compétence de cette collectivité. Aujourd'hui, au nom de l'austérité, le président socialiste a annoncé la fermeture d'un grand nombre de CMS. Alors que l'exigence de rentabilité financière des banques et spéculateurs fragilise nos habitants par le chômage massif, la précarité, la baisse du pouvoir d'achat.
Nos habitants ont besoin de plus de services publics proches, efficaces, compétents. Sur Petit-Quevilly, le conseil général, la ville avec la participation financière de la réserve parlementaire de Mad Luce Pane soutiennent la construction d'un relais des restaurants du coeur pour les bébés, rue J. Lebas. Les élus communistes de Petit-Quevilly ont accompagné activement cette demande de l'association avec des réserves sur la sincérité des fondations Solidarité des groupes du BTP.
Les associations humanitaires,animées par des bénévoles, constatent l'accroissement de la demande. Pour autant, fermer des CMS, avec en particulier les PMI (protection maternelle infantile) est une mauvaise politique, y compris pour l'avenir de notre société. Cela interroge sur les réponses publiques pour protéger les mamans et leurs nourrissons face aux misères. Plus généralement, le recul des services publiques locaux au nom de la résorption des dépenses publiques chère à la droite, à la troïka et au MEDEFcontinue. On nous annonce la fermeture de l'antenne de la Sécu. Des menaces pèsent sur le bureau de la Police Nationale. Les postes suite aux départs en retraite ou autres ne sont pas remplacés dans les fonctions publiques...
Les communistes ont exprimé leur désaccord à cette politique du conseil général et font des propositions pour replacer au coeur de la politique sociale, les CMS. Ils soutiennent l'action des personnels pour préserver l'emploi qualifié.