Avec Jupiter, la France redémarre? Cela dépend pour qui ! Les actionnaires, certainement...

Les milieux d'affaires ont besoin de créer « un climat », « un sentiment » que tout irait mieux avec le début du macronisme, cette politique voilée pour mieux cacher des choix ultraréactionnaires que même M. Sarkozy n'avait pas tenté de mettre en œuvre.

Le voile pour camoufler les duretés de la vie réelle

 C'est ainsi que le Journal du Dimanche a barré toute sa une de sa dernière édition d'un grand « Oui, La France redémarre ». Ils n'ont pas dit pour qui !

Et, de publier 10 tableaux tout droit sortis des sombres bureaux de Bercy et de France Stratégie où évidemment le chômeur, le privé de logement ou celui qui ne peut plus payer son loyer, la famille qui ne sait pas comment faire face aux frais de la rentrée scolaire, le paysan qui souffre de la sécheresse de sa banque, l'artisan confronté aux ubuesques outrances du RSI, le retraité dont les conditions de vie se dégradent, l'employé qui retarde le moment d'aller chez le dentiste faute de moyens, ne peuvent se retrouver.

Par contre, ce qui « repart » bien c'est ce nouveau record qu'obtient notre pays : celui du versement des dividendes aux actionnaires. En vérité, cela ne va pas mieux pour celles et ceux qui n'ont que leur salaire, leur retraite pour vivre.

Et la campagne en cours vise à culpabiliser les travailleurs et les chômeurs, et surtout à empêcher toute mobilisation sociale, alors que les 150 pages d'ordonnances (il parait que le Code du travail était pourtant trop épais), visant à porter un coup de poignard au Droit du travail au profit de droits nouveaux pour le capital, sont en cours d'écriture dans des cabinets noirs quelque part dans Paris. Car de « concertation » il n'y a pas. De transparence il n'y a pas ! Si le pouvoir était celui d'un quelquonque changement de méthode, il donnerait le texte aux syndicats, aux élus, aux journaux, pour lancer un grand débat et recueillir l'opinion des salariés et des jeunes qui vont être très concernés. Mobilisation le 12 et pour une grande Fête de l'Humanité

 Raison de plus pour travailler à réussir la journée nationale d'action du 12 septembre proposée par la CGT et Solidaires.

Quelques jours plus tard, les 15,16 et 17 septeùbre à la Courneuve, la fête de l'Humanité sera le lieu du décryptage et du démembrement complet de ce funeste projet, non pas pour le statu quo mais pour créer un rapport de force susceptible de porter un projet révolutionnaire de sécurité sociale du travail et des formations.