Reconstruire un centre aéré et spacieux pour tous les enfants de Petit-Quevilly

Rappelons le contexte de cette tribune. Il y a maintenant 10 ans, la ville a vendu le centre aéré avec hébergement et restauration situé aux Essarts qui accueillait les activités loisirs pendant les vacances scolaires, les manifestations familiales, différents séjours de plein air, les formations et congrès des associations... Les coûts de mise aux normes et de fonctionnement, la nécessité d'assainir les finances communales ont été les arguments développés.  Situé dans le massif forestier des Essarts, à moins de 10km de la commune, il était un lieu très prisé des quevillais, petits et grands. Les élus communistes s'étaient opposés à cette vente, comme d'ailleurs la vente du centre de vacances de la Fare, dans les Cévennes. Nous avions demandé les restitutions nécessaires afin de répondre aux besoins des enfants et des familles. La Bulle Bleue a été crée pour les 3-6ans dans l'ancienne école maternelle Joliot Curie. Un programme de rénovation des maisons de l'enfance a été initié (Jules Verne, Daudet). La salle des familles "le Quadrant", rue Rouget de l'Isle, a été inauguré en 2013. Et maintenant, la rénovation du centre de loisirs Wallon et sa maison de l'enfance sont engagés après la relocalisation de la mini ferme devenu "le jardin des oiseaux" en lieu et place de la salle des fêtes rue G. Lecontre, elle-même devenue Astrolabe près de la mairie. C'est conforme à l'engagement de l'équipe municipale d'union de la gauche réélue en 2014, dans laquelle les communistes sont une composante importante. C'est tout le sens de la tribune des élus communistes et républicains parue dans le journal municipal d'avril 2016.  "C’est parti: l’équipe municipale reconstruit un centre de loisirs. La vente du centre aéré des Essarts en 2005 a réduit les activités pour sortir du minéral quotidien d’une ville très dense. La Bulle Bleue répond mal aux besoins des familles, au standard de l’accueil des 3-6 ans. Le centre Wallon doit être rénové dans un cadre de verdure fragilisé. Nous sommes attentifs à ce que le centre de loisirs en gestation, adossé aux maisons de l’enfance, place au cœur du projet l’enfant, tous les enfants pour une attractivité et une mixité retrouvées.

Nous émettons des doutes sur la réserve foncière annoncée en vue d’une réorientation de l’entrée du CHU. Ce serait autant d’espaces naturels supprimés qui confineraient les 260 enfants accueillis dans une contrainte urbaine rude. St Julien intra-muros a encore des droits à construire qui préservent son développement futur vers la prévention et les soins.

La reconstruction du centre est l’occasion de revisiter le projet éducatif afin que les jeunes de 3 à 14 ans puissent être à l’aise dans leurs baskets, grandissent dans leur personnalité par le collectif, s’éduquent à leur environnement. La recherche de mutualisation intercommunale élargirait aussi l’offre de détente, d’oxygénation, d’éveil à tous les sens…"