proposition 6: une politique de santé publique et dynamique

Notre système de santé connaît une dégradation largement due aux exigences de rentabilité mises en place par les gouvernements de droite de 2002 et 2012. La santé est un droit. C’est une santé à 2 vitesses que l’on met en place. Inacceptable !

Défendre l’accès aux soins, passe par un soutien résolu à l’hôpital public. Alors que le changement de politique tant attendu par les médecins, les personnels hospitaliers et les patients se fait douloureusement attendre, le maire de Rouen, en tant que président du conseil de surveillance du CHU et dont dépend l’hôpital St Julien, doit peser résolument contre toute nouvelle mesure de fragilisation de l’hôpital public, au bord de la rupture. Le droit à la santé passe par des équipements de qualité, accessible à tous. Le CHU Saint Julien doit être valorisé et développé après l’installation du scanner, le pole dentaire, le développement de la polyclinique, l’accueil pédiatrique et le renforcement des urgences. La Maison Médicale est complémentaire de l’offre hospitalière.

Favoriser le développement du réseau de prévention est un axe d’amélioration de la santé publique. Souvent, il est animé par le secteur associatif (ex du planning familial…) en lien avec des professionnels de santé. Bien coordonnés et mieux soutenus, ces dispositifs constituent un réseau qu’il s’agit de faire fructifier.

Mieux informer face aux risques technologiques et naturels l’accident de Lubrizol permet de tirer expérience des manquements graves en la matière. De façon récurrente, les pics de pollution empoisonnent nos vies. Le capteur d’AIR NORMAND situé près de la piscine mesure des taux parmi les plus élevés. Les services de l’état doivent prendre des mesures drastiques de protection et de réduction. Il s’agira de mettre en place une structure de pilotage de la santé publique sur la ville.

Le Département doit maintenir ses CMS avec les PMI, adapter les réponses publiques aux exigences de prévention et de santé, mieux accompagner les familles  

L’éducation à l’alimentation doit commencer dès le plus jeune âge en proposant un service de restauration équilibrée et adaptée à l’âge des enfants dans les crèches municipales et poursuivre cette éducation dans les cantines par la recherche de filières courtes et des produits bios.