Tous solidaires dans la lutte, la raffinerie de Petit-Couronne doit vivre!!
Le badge, porteur du mot d’ordre s’arrache et égaie les vêtements sombres de l’hiver. Ce lundi 9 mai, l’assemblée générale aux portes de l’usine rassemblait plusieurs centaines d’hommes et de femmes déterminés à sauver leur emploi. Tour à tour, les responsables syndicaux CGT, CFDT et CFE-CGC, dans l’unité se sont exprimés sur l’actualité des discussions avec les dirigeants de l’entreprise, les pouvoirs publics.
Le dirigeant CGT a rappelé l’importance des visites des candidats aux élections présidentielles qui attirent les médias sur leur juste combat. La seule qui est interdite de séjour est la candidate FHaine qui a traité d’émeutiers les ouvriers en lutte pour les revendications de salaires et d’emplois ou bien les retraites, qui a un programme anti-social, liberticide.
Une certaine presse a été interpellée sur l’argument répété et non fondé que les capacités de raffinage en France devraient s’adapter à la baisse des besoins. La CFE-CGC a envoyé une lettre, lue en AG, au ministre de l’industrie rappelant l’enjeu de maintenir les capacités de production nationale et donc le site de Petit-Couronne.
Le soutien de l’interprofessionnel s’est exprimé par la voix de Régis Gasse secrétaire de l’UD-CGT 76 qui organisera, dans l'unité, des actions de sensibilisations et de blocages. Un grand temps fort est prévu le mercredi 18 janvier à l'occasion du "sommet social" organisé par le gouvernement. Solidarité aussi avec la présence du responsable syndical de la raffinerie de Berre.
Chaque jour, les élus communistes de l’agglomération sont présents aux assemblées générales. Vendredi, avec Jean-Luc Mélenchon, ont apportés leur soutien Hubert Wulfranc et Patrice Dupray (cf photo de J. Defortescu ci-dessus).
Monique Léger vendredi et ce lundi, André Delestre ont apporté le soutien des élus communistes de Petit-Quevilly. Ils sont favorables à la demande des représentants syndicaux qu’une banderole de soutien orne le fronton de la mairie.
Rappelons qu’1 emploi supprimé à Pétroplus, c’est 4 emplois induits menacés à Lubrizol, dans les transports, les sous traitants, les services publics, le commerce… soit 4.000 emplois ! Avec Millery dont les salariés vont recevoir leur lettre de licenciement la semaine prochaine, trop, c’est trop !
Il est grand temps de mettre l’être humain au centre de l’économie. Et le peuple au pouvoir, comme le redit Jean-Luc Mélenchon aux accents de Jean Jaurès !