Pas d'argent le vendredi, pas d'argent le dimanche pour acheter à Rouen: Macron ou le contrat libéral

L'unité nationale, en voilà, en veux tu !! Alors que la loi Macron arrive en débat à l'assemblée nationale, Pierre Gattaz, le fils d'Yvon, héritier de l'entreprise Radial et du MEDEF l'invoque. Et le gouverneur de la banque de France, Christian Noyer appelle à "une très large union nationale" autour de ce projet qui promet d'ériger des murs d'injustice. Réclamer un consensus autour d'une loi qui favorise le travail du dimanche, facilite les licenciements, dégomme des pans entiers du droit social, donne encore un peu plus les clés de l'économie aux actionnaires, dérèglemente les professions de missions de service public relève d'une totale hypocrisie. La loi Macron porte une certaine idée de la société et des êtres humains. Sa logique est faire admettre que plus rien ne doit échapper à la loi du marché capitaliste. Ce n'est pas la nôtre !

Il n'est pas question de taire la critique politique et sociale. Cette "France debout" a si bien su marcher ensemble pour défendre la liberté. Sur le front des injustices, des inégalités, de l'explosion de la pauvreté, l'heure est à la mobilisation contre l'austérité qui fabrique désespérance à tour de bras. La montée des populismes et fascismes, de la haine, de l'intolérance se nourrit du terreau de la misère et de l'ignorance. L'Histoire, malheureusement, nous l'enseigne.

Il est urgent de changer de cap. Fabian Stang, maire d'Oslo après la tuerie (77 morts et 151 blessés) perpétuée par le néo-nazi Breivik en 2011 déclarait: "nous allons punir le coupable. La punition, ce sera plus de générosité, plus de tolérance, plus de démocratie". 

Dans toute la France, dimanche, le peuple s'est rassemblé autour des valeurs de la République: liberté, égalité, fraternité. En quête d'humanité, unissons nous pour rejeter la loi régressive.