Un nazillon, tête de liste du F. haiNe aux élections municipales à Petit-Quevilly.

La promotion de Nicolas Goury a commencé dans les boites aux lettres quevillaises. Surfant sur la vague brune qui traverse l'Europe, il s'appuie sur le fond de commerce prospére du racisme, de la xénophobie, du nationalisme guerrier pour continuer une carrière commencé il y a 18 ans. Cet homme de 34 ans, résidant à Petit-Quevilly a déjà un passé, épinglé par Buzzfeed. Il adhère au Bloc Identitaire, créé après 2002, par des militants d'Unité Radicale. Ce groupuscule néo-nazi a été dissous suite à la tentative d'assassiner Jacques Chirac lors du défilé du 14 juillet 2002 par Maxime Brunerie, un de leurs membres. Les Identitaires font réguliérement la une des médias dans leurs exactions contre les militants de gauche et progressistes. Dans le retour d'une idéologie qui sape la paix et la démocratie, dans toute l'Europe. 

N. Goury s'est affiché dans des coups de main avec les Identitaires de Vague Normande, comme lors d'une manifestation xénophobe devant l'église St Maclou. Il a été viré de la CGT Elbeuvienne après avoir tenter d'innoculer le poison du racisme dans l'organisation syndicale. Pour se venger (sic), il a diffusé, sur les réseaux sociaux, un selfie sur fond de la maison CGT avec le salut de la quenelle, signe de reconnaissance fasciste des Soral, Dieudonné et consorts. Afin de lifter son look, il  adhére au F.haiNe. Elu minoritaire en 2014, conseiller municipal à Elbeuf et conseiller métropolitain, il a peu siégé. Rare sont ses apparitions à la Métropole avec quelques diatribes nauséabondes qui en dit long sur ce qu'inculque ce formateur national des élus et militants frontistes. Gommer les aspérités afin de se donner une légitimité démocratique, c'est ce qu'il cherche à Petit-Quevilly. Sous les couleurs du Rassemblement National, ravalement de façade du parti fasciste. Pour son image, il endosse un gilet jaune et se fait prendre en photo au rond point de la Motte.

A Petit-Quevilly, 6 frontistes ont été élu en 2014. Ils avaient pu monter une liste par la ruse, à partir d'une enquête bidon. Ils récidivent encore en 2020, avec un 1er tract distribué. à la façon QCM pour ignare: quelle est la couleur du cheval blanc d'Henry IV ?. En 2014, un canal historique de la famille Le Pen, Jacques Gaillard conduisait la liste. Il a jeté l'éponge en cours de mandat. Il était accompagné de Floriane Jeannin, jeune femme qui a quitté le conseil municipal pour animer la "Radio Libertés", média de la fachosphère en région parisienne. Elle s'est illustrée, lors d'un conseil sur sa diatribe contre une subvention au festival Arts et Déchirures, en développant la théorie nazie de l'art dégénéré. Suscitant un tollé général ! Depuis, les conseillers municipaux frontistes sont en déshérence, confiant l'écriture de rares tribunes aux chefs rouennais, pensée haineuse d'un fascisme qui s'en prend toujours au voisin, à l'autre. Jamais, ils n'ont été présent lors des commémorations du 8 mai 1945, de la journée des déportés, de la libération de la ville, du maquis de Barneville...

Donc 2020, c'est N. Goury qui prétend devenir maire. Ciel ! Rappelons, que Serge Lefebvre, élu frontiste à Darnétal, était annoncé publiquement comme candidat. Le ravalement de façade de l'Identitaire était-il suffisant ? Le vieux grognard darnétalais a-t-il renoncé à un combat pour la promotion d'autres? Y-a-t-il des luttes intestines entre identitaires et historiques sur la stratégie de prise de pouvoir?  Peu importe. Nous ne devons jamais banaliser cette menace. Notre histoire passée et présente le démontre.  Les communistes n'ont de cesse de démonter l'imposture sociale que représente ce parti fasciste à Petit-Quevilly.  Puisque ce nazillon ose évoquer l'histoire dans son papier de propagande, qu'il s'arrête devant les plaques des rues et des bâtiments publics quevillais et médite. De Jean Jaurès (en photo, assassiné le 28 juillet 1914 par un nationaliste) à Danielle Casanova, de Rouget de L'isle à Marie Curie, d'Elisa Lemonnier à Pierre Sémard, de Marcel Paul à l'abbé Grégoire, de la rue du 19 mars 1962 au boulevard Charles De Gaulle, des frères Delattre à Henri Levillain..., Petit-Quevilly témoigne de la fierté de son histoire. No Pasaran, le fascisme ne passera pas à Petit-Quevilly. Bella Ciao!