Les quevillais n'oublient pas leur maire Robert Pagès.
Vendredi 18 octobre à 11h30, le mail qui relie la rue Ampère à l'avenue Jean Jaurès sera baptisé "allée Robert Pagès". Au coeur de la ville, cette artère à mode doux est entourée par le collège Fernand Léger reconstruit en 2008, par le bâtiment réhabilité La Foudre pouvant accueillir près de 600 emplois, des logements en mixités sociale et générationnelle, des commerces et activités de service. En fond, nous trouvons l'église St Antoine de Padoue. Respectueux de son histoire industrielle, en particulier autour du textile, ce coeur de ville allie modernité architecturale, obligation environnementale et lien social afin de mieux vivre ensemble. Quel symbole cette transformation en lieu et place d'une caserne!
Cela n'aurait pas déplu à Robert, l'homme communiste et fidèle, le maire responsable et bâtisseur, l'enseignant exigeant et patient, l'écrivain pétris de culture, le militant pacifiste et démocrate, le républicain intègre et passionné, le parlementaire assidu et modeste. Robert a consacré toute sa vie au service de sa ville et de ses habitants. Il aimait les quevillaises et quevillais à être ferme sur les dérives raciste et xénophobe que pouvaient engendrer désespérance et misère. Robert portait au plus haut point l'internationalisme (aujourd'hui on dit plus volontiers "citoyen du monde") et considérait que la diversité, la rencontre sont une chance pour chacun. Robert reste pour beaucoup d'entre nous l'exemple. Sa vie et son action restent un témoignage d'actualité.
André DELESTRE, au nom des élus communistes et républicains, a remercié le maire Frédéric Sanchez et le conseil municipal de ce choix.