Sortir de la crise, nous, on peut!

Mardi 28 février, à l'usine Renault Cléon, à GKD Grand-Couronne, des débrayages avec manifestations dans les 2 usines ont eu lieu pour exiger la part du gateau qui revient aux travailleurs, y compris les intérimaires. Ce mouvement a été lancé à l'appel des organisations syndicales.

Rappelons que l'inflation est à +2,5% sur un an, que les actionnaires de Renault ont touché des dividendes significatifs, que Renault reçoit des subventions publiques(!) de l'Europe, de la Région et de la CREA, en supprimant simultanément des emplois comme à Sandouville ou en généralisant la précarité, que les équipementiers de l'automobile sur notre territoire ont fermés des unités de production, supprimés massivement des emplois face aux exigences de profit.

Les Renault ne peuvent attendre 2 ans comme leur propose le candidat Hollande. C'est dés maintenant, comme le Front de Gauche le propose, que les salaires doivent augmenter pour satisfaire les besoins essentiels de la vie.

Non à l'austérité et à la récession. Oui aux augmentations de salaires et aux investissements, ici et maintenant. 

Gageons que les Renault seront nombreux dans les rues de Rouen à partir de 10h30 devant le Théâtre des Arts dans le cadre de l'action proposée par la Confédération Européenne des Syndicats mercredi 29 février. Dans tous les pays du continent, des initiatives sont proposées: une première qui illustre l'impasse dans laquelle nous ont mené la droite européenne menée par Merkozy mais aussi la sociale démocratie des Schroder, Blair, Zapaterro, Papandréou... avec le traité de Maastricht, de Lisbonne, de Nice... La CES appelle à la mobilisation généralisée pour l'emploi et la justice sociale en Europe. Oui à une autre Europe que celle des marchés, du fric, du dumping social.