Nous ne sommes pas des gogos, nous savons lire l'anglais!
"A la lecture du Guardian, on apprend beaucoup de choses de la part de François Hollande. Selon le candidat socialiste à la présidentielle, «aujourd'hui, il n'y a plus de communiste en France». Les 132 000 adhérents du PCF et ses 10 000 élus seront contents de l'apprendre. Ses propos sur les marchés financiers méritent aussi le détour : «La gauche a été au pouvoir pendant 15 ans, au cours desquels nous avons libéralisé l’économie et ouvert les marchés à la finance et aux privatisations. Il n’y a rien à craindre». Cela a le mérite d'être clair, les électeurs de gauche apprécieront.
François Hollande dénonce comme son principal adversaire le monde de la finance mais ses génuflexions devant la City font du mal à la gauche." Olivier Dartigolles porte parole du PCF et co-directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon.
Devant la protestation, F. Hollande a corrigé ses propos. Cela doit nous renforcer dans l'influence du Front de Gauche pour peser sur le contenu du changement. Sinon, nous connaitrions, par exemple, une situation à l'allemande (coalition droite, SPD, verts), à la grecque (coalition droite, extrême droite, PASOK) ou à l'espagnole (PSOE archi battu après avoir mené une politique de droite), voir à la française depuis 2007 avec le débauchage par Sarkozy de socialistes en responsabilité (Besson, Bockel, Kouchner...) ou la promotion de DSK à la tête du FMI. C'est vrai qu'en France, l'accord électoral et gouvernemental PS/EELV nous promet des lendemains qui déchantent comme peuvent l'être les relations à Rouen entre ces mêmes partenaires. Et la danse du ventre avec Bayrou, homme de droite par excellence et avec constance...
Décidemment, le Front de Gauche redonne de la fierté à toute la gauche et espérance aux victimes du libéralisme, social ou non. Le 22 avril, dès le premier tour, voter Jean-Luc Mélenchon. C'est la garantie de battre Merkozy, consorts et sa politique.